« On s’est fait marcher dessus chez nous, c’est inadmissible… » Matthieu Nybelen n’était pas du genre satisfait au terme de l’élimination hier après-midi en coupe de France, reprochant à ses joueurs, une prise de conscience insuffisante face à une équipe qui joue à un niveau inférieur en championnat. « Vendredi à l’entraînement, tout le monde avait la banane… et aujourd’hui nous avons été inexistants… » Pourtant les événements avaient tourné à l’avantage des Burburains durant la première mi-temps. Essayant de faire circuler le ballon, ils semblaient en mesure de prendre la direction du jeu mais, ils devaient faire face à une équipe explosive qui se créait de nombreuses occasions tout en ayant du mal à régler la mire ou butant sur un Damien Cats qui faisait quelques arrêts décisifs. Les occasions étaient donc lensoises mais les buts étaient burburains grâce à Hennebique et Bécourt qui faisaient preuve de réalisme. A 2-0, l’Olympique aurait certainement pris un ascendant définitif s’il n’avait pas eu la mauvaise idée de ne pas se « reconcentrer » sitôt le deuxième but marqué. Ce dont profita Goblet pour réduire le score et maintenir la pression. Il faut croire aussi que dans le vestiaire lensois, le coach a su « remobiliser » ses joueurs sur l’essentiel, à savoir jouer au football au lieu de parler. Dès la reprise, on les sentait très motivés, sachant qu’ils avaient la possibilité d’inverser la tendance ce qu’ils ont fait sans coup férir grâce à un certain Ali qui inscrivait quatre buts dont deux de la tête, laissant les Burburains pantois. Un brin ironiques, ils continuaient à jouer sérieusement, parfois rugueusement comme s’ils avaient besoin de se prouver une supériorité qui ne souffrait pourtant plus de contestation.
Le groupe burburain était composé de : Cats D., Vincent M., Hennebique D., Dassonval J., Demol Q., Quévat G., Willems J., Bécourt J.-F., Ratto M., Tholliez R., Allart A., Lépingle A. Atrous J. Delcourt J. Lemaire K.