Sur la via dans le cadre du téléthon

Le soleil a tenté de percer... en vain.

Entre les malades, les blessés et ceux qui travaillent, il n’y avait pas grand monde pour effectuer le premier tronçon du trajet Thérouanne – Allouagne, cet après-midi, par la via Francigena… Une randonnée organisée dans le cadre du Téléthon d’Allouagne auquel l’association Ortie participe pour la 3e année consécutive. C’est même en solitaire que son président a rejoint Estrée-Blanche. Après avoir fait valider son passeport à l’office de tourisme de tourisme de l’ancienne capitale de la Morinie, devant lequel il avait été déposé quelques instants plus tôt par Jacques Delgrange (obligé de renoncer à l’aventure pour cause de sciatique), il a immédiatement pris la direction du Blanc-Mont et de Blessy par le chemin du Pire. Sur cette ancienne voie gauloise balayée par les vents, la température ressentie comme disent les météorologues, était plutôt frisquette et il ne s’est pas beaucoup attardé à regarder les paysages enfoncés dans la brume. Le soleil a subrepticement fait une apparition… Le temps d’une photo tout de même. Et après une heure trois quarts de marche environ, il est arrivé à Estrée-Blanche après être passé par l’arrière du château de Liettres.
Demain vendredi, la journée se découpera en trois parties :
– Estrée-Blanche – Amettes avec départ à 9 h 30 à d’Estrée-Blanche ;
– Amettes – Burbure avec départ à 14 h de l’église d’Amettes;
– Burbure – Allouagne aux flambeaux, avec départ à 17 h 15 de la salle Diolé, place du Rietz, pour arriver vers 18 h à Allouagne pour allumer la flamme, devant la mairie.
La participation est de 5 € par personne et par tronçon. Les personnes qui voudraient participer à toute la journée se retrouveront à 9 h, devant le presbytère de Burbure. Celles qui veulent effectuer la marche aux flambeaux ont rendez-vous à 17 h salle Diolé.

Le château de Liettres.

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Les anciens maires veulent encore compter

Bertin Breuvart, ancien adjoint au maire de Busnes, et Charles Vandomme, ancien maire d'Estrée-Blanche, ont reçu la médaille d'honneur régionale, départementale et communale des mains de Roland Huguet, président honoraire du conseil général du Pas-de-Calais (photos PVC).

1er décembre 2010… Date à retenir. Celle du lancement d’une idée : la création, à Burbure, du Centre de formation des élus locaux à l’engagement dans la vie publique. Un projet brut de décoffrage, pour reprendre l’expression de Roland Huguet, président honoraire du conseil général du Pas-de-Calais, mais aussi une belle idée de Léonce Déprez, l’ancien député-maire du Touquet, qui participait à Burbure (salle polyvalente), à l’assemblée générale de l’Association départementale des anciens maires et adjoints du Pas-de-Calais, Adama 62, placée sous la présidence de Jean-Pierre Guilluy. Forte de ces 120 membres, cette association regroupe comme son nom l’indique d’anciens maires et adjoints au maire, qui ont pu être aussi conseiller général, conseiller régional, député, sénateur… Des hommes et des femmes d’expérience en grande partie libérés de leurs engagements politiques, qui sont aujourd’hui en retrait de la vie publique, mais pas vraiment en retraite, et qui veulent continuer à jouer un rôle citoyen. Si l’Adama 62 permet aux anciens élus qui se sont côtoyés pendant tant d’années, d’entretenir des liens d’amitié, elle affiche donc aussi clairement sa volonté de peser dans le débat citoyen, au-delà des clivages politiques. Ce qui a d’ailleurs été le fil conducteur du congrès national organisé il y a quelques semaines à Arras, par l’Adama 62 justement.
Comme dans toute assemblée générale associative, l’assistance composée d’une centaine de personnes, a eu droit aux traditionnels bilans, moral et financier… Mais cette réunion revêtait bien plus d’importance qu’une simple formalité statutaire. Au cours de la matinée, et au fil des interventions, il a été rappelé que les membres de l’adama interviennent dans les écoles et collèges du département pour parler d’émulation civique (ceux de Lillers, Norrent-Fontes et Saint-Venant ont été concernés en 2010), assistent aux cérémonies de naturalisation française dans les sous-préfectures et entendent bien continuer à peser dans le développement économique de nos territoires. D’où cette proposition de création d’un CFELEVP par Léonce Déprez qui s’inquiète du devenir de nos jeunes en quête d’emplois… Des jeunes qu’il faut inciter à s’engager dans la vie publique. La situation est grave a-t-il martelé, en se souvenant des combats menés, avec Roland Huguet et combien d’autres, pour créer des zones industrielles grandes pourvoyeuses d’emplois au moment où les mines fermaient. La mine justement, il en fut également question avec l’intervention très remarquée de Bruno Béthouart, le maire-historien de Montreuil-sur-Mer, brillant orateur, venu parler d’un certain Joseph Sauty, né à Amettes, marqué par la vie de saint Benoît-Joseph Labre, issu d’une famille de paysans et devenu mineur. Il a notamment évoqué son parcours de syndicaliste au sein du Syndicat libre des mineurs et de la CFTC, parcours qui l’a conduit avec d’autres syndicalistes à tenir tête dans les années 1963-1964, au général de Gaulle qui avait décrété la réquisition des mineurs.
Dernier point important de cette matinée très riche, Roland Huguet et Bruno Béthouart ont remis des diplômes d’honorariat à quelques anciens élus du Pas-de-Calais, membres de l’association, et quatre médailles d’honneur régionale, départementale et communale, notamment à Charles Vandomme et Bertin Breuvart.- Philippe Vincent-Chaissac
Lire également l’article de Christian Defrance sur echo62.com

Protégé : Ortie, vallée de la Taffraout

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