Le Kemmelberg était l'objectif de la journée (photo PVC).
Si le brouillard les a accompagnés une bonne partie de la journée, la pluie les a épargnés… Et c’était là un soulagement. Car l’étape qui attendait les six membres de l’Ortie engagés dans l’étape de leur fil rouge sur les monts de Flandres était à la fois la plus longue (une vingtaine de kilomètres) mais surtout la plus « mouillée » compte tenu des précipitations de ces derniers jours et du dégel. Alors, même si la boue et la glace ont parfois obligé à faire preuve de prudence dans la progression, cette journée a encore été une belle satisfaction. Celle en tout cas de s’être bien aéré. S’ils avaient enfilé leur cape de pluie au moment du départ à Berthen, nos marcheurs n’ont pas tardé à la retirer… Au moment d’une petite pause-café en compagnie de Notre-Dame des Flandres. Le mont Noir, première montée de la journée, était tout proche et c’est dans le brouillard que le groupe est passé à quelques pas de la villa de Marguerite Yourcenar. Direction, Saint-Jeans-Capelle, puis les faubourgs de Bailleul, avant de jouer à saute-mouton avec la frontière, puis de passer par le Ravensberg que les coureurs à pied connaissent bien. Cette fois, les membres entraient vraiment en Belgique, pour d’abord effectuer quelques glissades, puis « bédeler dins chés camps », avant de s’engager sur une route qui s’élevait progressivement pour passer au Monteberg où il y a des vignes (mai oui) et rejoindre l’objectif de la journée, le fameux Kemmelberg qui a fait souffrir les coureurs des 4 Jours de Dunkerque en mai dernier. Après le passage obligé du belvédère, et une dernière descente glissante, Joël et Mauricette Lainé, Corinne et Valentin Surga, Eric Debuigne et Philippe Vincent-Chaissac, arrivaient quelques minutes plus tard à Kemmel, le point final de la journée.
Reste maintenant à rejoindre Westouter par le mont Rouge (Rodeberg), soit une dizaine de kilomètres qui laisseront du temps pour un peu de shopping au mont Noir.
Burbure actu 