Archive pour 15 décembre 2010

15
Déc
10

burbure went to Canterbury

Après la présentation du magazine, les participants à la manifestation se sont retrouvés autour de la pierre marquant le kilomètre zéro de la via Francigena, sur le parvis de la cathédrale de Canterbury (photo WP).

Via Francigena… Beaucoup connaissent maintenant l’existence de cet itinéraire de randonnée, itinéraire cultuel mais surtout culturel, qui passe par le département du Pas-de-Calais, entre autres par le Pays de la Lys romane et notamment par Burbure. Ce que l’on sait moins, c’est que Via Francigena est aussi un magazine, un trimestriel édité en Italie, rédigé en Anglais et en Italien… Un très beau support de communication, bien utile pour expliquer à qui veut bien écouter ce qu’est vraiment la Via Francigena et quels sont les enjeux. Le n°32 de ce magazine vient de sortir. Il a présenté, lundi à Canterbury, à l’occasion d’une manifestation officielle à laquelle étaient conviés les élus et les techniciens des territoires et des régions traversés par la via Francigena. Des Italiens, des Anglais et deux petits français, un peu esseulés au milieu de toutes ces personnalités : Philippe Vincent-Chaissac et Stéphane Surga, les président et vice-président de l’Ortie, qui répondaient à l’invitation de William Pettit, ardeur défenseur et promoteur de la via Francigena à Canterbury. Les propos tenus par les différents orateurs traduisaient bien le sens de cette Via Francigena qui est de plus en plus prisée par les randonneurs. Certains partent de Canterbury, le kilomètre zéro de la via, et font l’itinéraire en une ou plusieurs fois, en direction de Rome. C’est le cas de Brion Monney, conseiller municipal de Londres, qui a témoigné de son expérience de randonneur. En aparté, il expliquait à nos deux Burburains, qu’il a traversé le Pas-de-Calais en ayant fait son propre itinéraire, faute d’un balisage existant, et soulignait que ce n’était pas un problème, dans la mesure où les cartes sont très précises. Ce qui n’est pas forcément le cas en Italie. Dans son propos, il soulignait quelques insuffisances rencontrées ici et là. Côté italien notamment mais non sans avoir pointé du doigt la difficulté qu’il y a parfois, côté français, à se ravitailler en eau fraiche, étant bien souvent obligé de faire le plein dans les cimetières. Ce que ne contrediront certainement pas Philippe Vincent-Chaissac et Stéphane Surga qui avaient déjà noté cette insuffisance sur le tronçon Amettes – Olhain alors qu’ils accompagnaient, en juin dernier, des marcheurs participant à l’Europa  Compostella 2010. Invité à dire quelques mots à la tribune, le président de l’Ortie a d’abord expliqué qu’il lui paraissait naturel d’être présent à Canterbury à l’occasion de la sortie du magazine, parce que c’est une façon d’entretenir les liens d’amitié culturelle existant entre les territoires situés le long de la via. Puis il a donné quelques nouvelles de ce qui se passe dans le Pas-de-Calais où l’on vient d’achever une longue procédure administrative au terme de laquelle le tracé de la via Francigena a été inscrit au Plan départemental d’itinéraires de promenade et de randonnée (PDIPR). C’était le point de passage obligé avant la reconnaissance officielle comme sentier de grande randonnée et le début du balisage. Il signalait également que les responsables de la Communauté Artois-Lys et du Pays de la Lys romane qui sont à l’origine de la démarche dans le Pas-de-Calais avaient sollicité le Département pour qu’il adhère à l’association européenne de la via Francigena. Enfin, parlant de Burbure, il annonçait l’ouverture dans les mois qui viennent d’un gîte d’étape aménagé dans l’ancien presbytère, de la volonté de l’association qu’il préside de nouer des échanges avec des associations de randonneurs pour marcher ensemble sur la via Francigena, le temps d’un week-end ou d’une semaine… Et qu’en 2011 les membres de l’Ortie organiseraient un fil rouge qui les conduira de Burbure à Canterbury en huit jours de marche. Car la via se parcourt aussi bien souvent en direction de l’Angleterre, notamment par les Suisses et les Italiens qui pointent ainsi l’une après l’autre les villes énumérées par Sigéric  au Xe siècle. Mais quelle que soit la direction, l’important est bien de s’inscrire dans la démarche des responsables de l’association européenne de la Via Francigena qui veut communiquer et se montrer insistant auprès des tous les décideurs politiques pour que vive et se développe la Via.

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15
Déc
10

Cross de Saint-Venant : des burburains dans la course

Eric Debuigne, athlète à Saint-Venant, randonneur à l'Ortie (photo SVA/LNPCA).

Les membres de l’Ortie ne randonnaient pas dimanche… Mais certains d’entre eux, en individuel ou pour leur club, couraient à Saint-Venant à l’occasion de la quinzième édition du cross organisé par le club local.
Chez les féminines sur 3300 m, Fabienne Callot (individuelle) a finit 19e, Noémie Debuigne (Artois-Athlétisme) 20e et Cathy Godart (individuelle) 22e.
Chez les hommes sur 7200 m, André Léturgie (individuel) se classe 43e, Eric Debuigne (Saint-Venant Athlétisme) 60e et Philippe Vincent-Chaissac (Saint-Venant Athlétisme) 73e.
L’on notera également chez les minimes la belle 9e place de Thibaut Grac, un habitant de la commune licencié à Aire-sur-la-Lys.




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