Dans un article publié il y a quelques mois, dans un article concernant des Soldats du XIXe siècle, nous notions « qu’en 1843, plusieurs Burburains sous les drapeaux sollicitèrent l’autorisation de contracter mariage ». Et posions la question suivante : Etait-ce là un moyen d’échapper à la conscription ? ». Pierre Lecocq, généalogiste qui a redécouvert Burbure il y a quelques années, à la recherche de ses racines et qui y revient chaque année pour y poursuivre la traque de ses ancêtres, nous répond : « Pas du tout ». Et il apporte des précisions très intéressantes : le règlement militaire de l’époque obligeait tout soldat, sous-officier ou officier à demander à son chef de corps l’autorisation de se marier. Il n’y a qu’une trentaine d’années que ce règlement a été aboli, sauf pour le mariage avec une personne de nationalité étrangère. Je suis moi-même l’arrière petit-fils d’un natif de Burbure, Edouard Lecocq (1860 – 1947) qui, ayant tiré un « mauvais numéro » lors de sa conscription (on tirait alors au sort ceux qui accompliraient ou non leur service militaire), quitta sa ville natale pour sept années dans les bataillons d’Afrique. Le soleil, la mer, les palmiers lui manquaient tellement lors de son retour qu’il ne resta que quelques semaines aux mines d’Auchel avant d’émigrer définitivement ».
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