Les musiciens de l’harmonie Avenir ont fêté la Sainte-Cécile dimanche dernier, d’abord avec une messe en musique célébrée par l’abbé Jean-Paul Hazelart, ensuite par un défilé suivi d’une réception dans la salle de l’ancien cinéma.
Celle-ci débutait par une salve d’applaudissements à la mémoire de deux proches de l’harmonie, Claudette et René Leclercq qui ont organisé le marché aux puces des Castors pendant 20 ans, qui ne rataient aucun concert, ni messe de Sainte-Cécile. Résolument tournée vers l’Avenir, l’harmonie a intégré durant l’année, huit jeunes musiciens formés à l’école de musique municipale. L’occasion pour René Hocq, maire de la commune, de parler de René Déjardin, disparu il y a vingt ans (hommage lui sera rendu samedi), qui avait été le principal artisan de la création de cette école, en 1990, pour faire face aux difficultés financières que rencontrait l’harmonie à cette époque. Un choix qui s’est avéré bénéfique puisqu’elle est le principal vivier de l’harmonie.
L’Amérique latine au concert de printemps
Dans son propos, Amaury Bart, président de la société, est évidemment revenu sur le concours de classement à Calais qui permet à l’harmonie de prendre rang en division Excellence, à un niveau qu’elle n’avait jamais atteint. Un résultat très flatteur pour une commune de 3000 habitants. La satisfaction est d’autant plus grande que près la moitié des membres de l’orchestre participait à un concours pour la première fois ; et Amaury Bart de remercier encore le chef Gilles Foulon (qui depuis a quitté la direction) qui a su amener ses musiciens à leur meilleur niveau. Cette page tournée, l’harmonie est désormais dirigée par Anicet Bart, issu des rangs de l’harmonie, qui prenait déjà régulièrement la baguette et a accepté de prendre la suite à son retour de Nantes où il effectuait ses études. Après le concert d’automne où il était officiellement intronisé, le concert de printemps sur le thème de l’Amérique latine (le 7 avril) sera pour lui l’occasion de faire travailler aux musiciens, un programme qu’il a lui-même concocté.
La Musique de l’Air pour le 120e anniversaire
2018 sera une année particulière pour l’harmonie qui fêtera ses 120 ans en accueillant une formation de prestige le vendredi 16 février : l’orchestre de cuivres de la Musique de l’Air de Paris, dirigé par le colonel Claude Kesmaeker et dont ont fait partie Gilles Foulon et Michel Varetz. Particulière aussi parce que le projet de nouvelle mairie qui semble sur de bons rails après la démolition de l’école Maquet achevée la semaine dernière, devrait permettre à l’harmonie d’élire domicile (une fois les travaux terminés) dans la salle de l’ancien cinéma. De quoi rassurer tout le monde d’autant que les craintes liées à la création de la nouvelle école de musique intercommunale de Béthune-Bruay… sont estompées. « À ce jour, il n’y a pas d’impact sur le fonctionnement de l’école municipale (de Burbure) » dit Amaury Bart qui invite toutefois à rester vigilant sur le moyen terme. (À suivre)
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