DÉCÈS.- Nous apprenons le décès de Mme Robert Veste, née Alfreda Dupuis, survenu à Burbure le dimanche 10 décembre à l’âge de 84 ans. Une cérémonie funéraire aura lieu mercredi 13 décembre au crématorium de Vendin-lès-Béthune. Réunion au salon funéraire Jacques-Florent à 14h.
Archive pour 12 décembre 2017
Pendant trois heures, nombre de celles et ceux qui ont accompagné René Déjardin dans son action de prêtre, d’ouvrier, de syndicaliste, de militant politique et d’homme ont témoigné de sa vie d’engagement dont le sens était souligné par Jean-Paul Hazelart, curé de la paroisse.
Jean- Pierre Mombelli, Henri Caffart, Jean Matton, Henri Tobo, Jacques Delelis, Vincent Debeir, Roberte et Daniel Miskiewicz qui ont partagé avec lui quelques-uns de ses combats étaient là pour dire aussi combien, René Déjardin avait le sens de la fraternité, de l’humanité, de la culture, du partage des valeurs, de l’accueil des autres (quelque soit la confession ou l’origine). Patrice Braconnier était même venu de Poitiers pour se souvenir de l’engagement de René Déjardin en faveur du logement… L’occasion de rappeler ce qu’est un logement social, histoire de casser certains préjugés.
René Hocq était sollicité pour souligner l’engagement politique d’un homme pour qui l’adhésion au Parti communiste était la suite logique de l’action syndicale à la CGT. Élu une première fois conseiller municipal sur une liste d’Union de la gauche à Liévin où il résidait comme prêtre, il n’avait pas gardé un bon souvenir de cette expérience. En revanche à Burbure, que de travail effectué pendant le temps qu’il a été en exercice de 1989 à 1997, en matière de logement et d’environnement notamment.
Enfin, sœur Pascale qui a accompagné René Déjardin jusqu’aux derniers instants de sa vie, incarnait à elle seule le message d’amour souligné par les paroles de la chanson de Barbara « Ma plus belle histoire d’amour, c’est vous ».
Si par moment, il y a bien eu quelques trémolos dans les voix, quelques larmes d’émotion aussi, l’après midi n’avait rien de triste. L’on a même ri à la lecture du texte en patois de Saint-Roch à ch’paradis… Mais c’est surtout la présence du chanteur Manu Révol qui apportait la note positive et combattante : avec une guitare et une chanson, on peut faire passer beaucoup de choses.- Philippe VINCENT-CHAISSAC