
Le Saint-Venant athlétisme est bien présent dans la commune. C’est lui qui anime les séances de marche nordique le samedi et qui apporte son concours technique à l’organisation de La Burburaine. Photo © Isada – Votre Info
Au fil des années le Saint-Venant athlétisme a pris place parmi les clubs de sport les plus en vue du territoire sur lequel il rayonne avec des licenciés dans de nombreuses communes, dont Burbure.
Fort de ses quelque 275 licenciés, il obtient des résultats plutôt flatteurs que le président Bruno Ducrocq n’a pas manqué de rappeler jeudi dernier lors de l’assemblée générale du club : cinq athlètes qualifiés pour les championnats de France de cross, deux en salle, trois sur route et deux jeunes sur piste plein air auxquels il faut encore ajouter ceux retenus pour les Pointes d’or (2) et le Critérium national de la marche (3).
10e club départemental, 40e régional et 414e national (sur 1987 classés), le Saint-Venant athlétisme voit chaque année son rayonnement s’élargir. Cela se traduit par la présence au club de nombreux adhérents issus de toutes les communes du territoire (6 de Burbure en 2018) et par une sollicitation de plus en plus fréquente pour apporter un concours technique à l’organisation de diverses courses hors stade : Busnes, Robecq et Calonne (épreuves sur route), Burbure depuis 2017 et Lillers à partir de cette année (courses nature). La preuve du sérieux de ce club qui organise aussi ses propres épreuves (indoor, cross et sur route) et répond régulièrement aux sollicitations du comité départemental. Ce sera encore le cas cette année avec, entre autres, la Chti’te nordique, concentration de marche nordique, fin mars à Burbure.
Ainsi développé, le bilan d’activité du club « peut paraître excellent », pour reprendre les propos du président Bruno Ducrocq. Pourtant celui-ci n’est pas totalement satisfait de la tournure des choses. Présent sur le terrain du sport compétition, fortement présent aussi dans le registre du sport santé (là où est l’essentiel des quelques Burburains licenciés au club), il est peut-être devenu trop important pour la seule commune de Saint-Venant.
Pas de piste pour s’entraîner : il faut aller sur la voie publique. Pas de salle non plus (en tout cas digne de ce nom) pour les activités de pilates et plus largement de sport santé… « Nous manquons d’espace et de confort » dit Bruno Ducrocq.