Archive for the 'Concerts – spectacles' Category



06
Oct
16

Quatre légendes animées

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La petite Pousse.

L’association Cellofan, qui s’est donnée pour mission de promouvoir le cinéma d’animation dans la région propose la projection de quatre films, quatre légendes animées, vendredi 7 octobre, 18h, salle polyvalente.

La Petite pousse (Chaitane Conversat, 10 min) raconte l’histoire d’une jeune fille qui capture des motifs fleuris à l’aide d’un drap magique pour se coudre de jolies robes. Un jour, une graine tombe dans sa bouche, une petite pousse lui sort du nombril.
L’intrigue de Bisclaret (Émilie Mercier, 14 min 10) se place au Moyen-Âge avec une femme qui découvre la transformation secrète de son mari en animal sauvage.
Avec Tigres à la queue leu leu (Benoît Chieux, 8 min), c’est un garçon très paresseux, houspillé par sa mère qui n’en peut plus de le voir dormir et manger à longueur de journée, qui décide de se mettre au travail et révèle des ressources insoupçonnées d’imagination.
Enfin Mille-Pattes et Crapaud (Anna Khmelevskaya, 10 min), raconte la vie d’un mille pattes souple et gracieux qui suscite l’admiration de tous les insectes mais aussi le dédain d’un vieux crapaud, hautain et jaloux.

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12
Août
16

Overdrivers, le petit groupe qui monte, qui monte

Anthony Clay et Adrien Desquirez, les deux Burburains d'Overdrivers.- Photo © Barry.wm

Anthony Clay et Adrien Desquirez, les deux Burburains d’Overdrivers.- Photo © Barry.wm

Il y a un peu plus d’un an, le Sound à Lillers, était le cadre du premier concert d’Overdrivers qui depuis fait son chemin. 50 % burburain, 50 % cambrésien, le groupe de rock composé de quatre musiciens et chanteurs, a sorti un premier CD au printemps et s’apprête à donner un nouveau concert, à Burbure, dans le cadre de la fête communale où il s’était déjà produit l’an dernier.

Que les choses soient claires, avec Overdrivers, ça déménage… « C’est du rock australien », dit Adrien Desquirez, l’un des deux Burburains avec  Anthony Clay… Dans le genre ACDC. Et ça plait car Overdrivers est plébiscité, notamment par les Belges qui aiment l’engagement sur scène. Il est maintenant régulièrement demandé, surtout depuis son succès dans un tremplin organisé à Cambrai. 75 groupes, 3 finalistes… Et c’est Overdrivers qui a gagné. À son actif, déjà une trentaine de dates, des scènes réputées (Rock Star Café à Lille, Blue Devils à Arras, Betizest à Cambrai) et des premières parties d’Adam Bomb, Vulcain ou Nashville Pussy… Des groupes connus.

En faire un métier
Voilà qui donne raison à Adrien Desquirez (chanteur et guitariste) et Anthony Clay (lead guitare) qui sont à l’origine du projet, avec l’idée d’en faire un métier. Pour cela il fallait trouver des musiciens qui soient suffisamment motivés et disponibles… Les Cambrésiens Sébastien Lorquet (bassiste) et Florian Morgano (batteur) ont répondu aux attentes et font désormais partie d’une aventure qui en est encore à ses débuts… Mais des débuts prometteurs. En témoigne ce CD enregistré en février, au Hangar à sons à Proville, sorti en avril. Un travail de pro (avec un livret soigné) qui définit magnifiquement bien l’univers musical d’Overdrivers fait de musiques « brutales » et de textes en anglais, écrits par nos deux Burburains qui, à l’origine, jouaient de la guitare chacun dans leur coin… Ils se connaissaient mais c’est une vidéo sur Youtube qui les a réunis.  Depuis, les deux garçons vivent leur rêve à fond… « Je ne supporte pas entendre quelqu’un de cinquante ans me dire, si j’avais su… Alors j’essaie », poursuit Adrien Desquirez.

Recherche d’un label
Encore livré à lui-même, le groupe cherche un label, une maison de production et multiplie les efforts : « il ne faut pas avoir peur de jouer, de sortir de notre trou, de partager des vidéos sur internet, d’aller voir d’autres groupes… À nous de trouver les bons contacts ». Le chemin peut être long… Nos quatre musiciens âgés de 24 à 27 ans, le savent, mais ils ont le temps devant eux, la tête sur les épaules et déjà une sacrée expérience de la vie. Tous travaillent. Anthony Clay est étudiant en archéologie. Adrien Desquirez est dans l’agroalimentaire après avoir connu l’armée, le temps d’un engagement de cinq ans au Régiment de marche du Tchad avec qui il a passé quatre mois en Afghanistan… « Rien ni personne ne me retenait, mon travail de l’époque ne me plaisait pas, alors je suis parti », dit-il… Sans rien ajouter d’autre si ce n’est cette petite phrase : «  on n’est pas si malheureux ». La page est tournée. Place à la musique ! – PHILIPPE VINCENT-CHAISSAC / VOTRE INFO

Overdrivers se produira vendredi  19 août, à partir de 19h30, sous chapiteau, place du Rietz.
Également à l’affiche, le groupe Timber Shivers dont fait partie un autre Burburain : Mathieu Boyer.

Pour vous faire une idée : cliquez ici

20
Juin
16

Des étoiles plein les yeux

Photo © PVC

Photo © PVC

Samedi soir, avait lieu à la salle polyvalente le spectacle de danse du FLJEP qui avait pris cette année des accents de festival de Cannes. Un tapis rouge avait même été déroulé à l’entrée de la salle où se pressaient les spectateurs. Après la fête de Noël en décembre, c’était là le deuxième grand rendez-vous de l’année qui concrétise un travail entamé au mois de septembre par quelque 50 danseurs de tous âges qui travaillent et répètent chaque semaine, à raison de 2 heures ou 2 heures et demi, le mardi pour les enfants et le mercredi pour les adultes.
Organisé par une quinzaine de bénévoles à la tête desquels l’on retrouve le président Jean-Paul Focqueu, le spectacle doit beaucoup à Georges Delattre, Sandrine Lemaire et Gwenaëlle Six qui s’occupent plus spécifiquement de la chorégraphie et des danseurs… Mais tout le monde a son rôle à jouer pour la bonne marche du spectacle qui dure quand même environ 2 heures et demi, avec notamment un gros travail des costumières, Dany Barre en tête. Parmi les commentaires recueillis à l’issue de la soirée : Le public était ravi ou Je repars une fois de plus des étoiles plein les yeux.

Plus d’images : cliquez ici

05
Avr
16

Bienvenue à bord de l’Orient express

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Les spectateurs du concert de printemps de l’harmonie Avenir ont voyagé samedi dans un train de luxe… L’Orient Express. Accueillis par les élèves de l’école de musique qui prêtaient leur concours à leurs aînés, en les accompagnant au chant… Ils sont partis de Calais sur les paroles de On écrit sur les murs (Démis Roussos), en direction de la Russie passant par l’Allemagne, l’Autriche, la Turquie et Israël. Au fil des kilomètres, ils découvraient (par le biais de l’écran) de magnifiques paysages et des villes riches de leur patrimoine et de leur histoire… Ils revisitaient aussi quelques œuvres musicales marquées par les influences locales, qui s’orientalisaient du côté d’Istanbul et de Jérusalem avant d’arriver à Saint-Pétersbourg et Moscou avec un morceau aux accents bien connus Pops in the spots dont on retient surtout l’air de Kalinka. Le parcours en train s’arrêtait là mais le voyage retour avec Gilles Foulon comme commandant de bord, s’annonçait encore «diversifié » avec la Chine, l’Antarctique, les États-Unis, le Zimbabwe avant de retrouver l’Europe : l’Irlande, l’Angleterre, la Belgique et enfin la France sur les Champs-Élysées.
Le thème retenu pour cette soirée n’était évidemment qu’un prétexte pour proposer à l’auditoire des œuvres variées qui puissent satisfaire toutes oreilles, très classiques ou plus modernes, qui aiment les grandes envolées ou les morceaux piano, les musiques de film ou les mélodies immortelles des Beatles ou de Brel, celles enfin qui s’accommodent de sonorités exotiques. En emmenant avec elle quelque 300 personnes dans son voyage, l’harmonie s’est faite locomotive sur une voie pleine d’une richesse insoupçonnée, celle de la diversité culturelle et des métissages qui ne laisse jamais insensible le voyageur qui aime de laisser surprendre par ce qu’il ne connaît pas forcément. Et comme pour le voyageur en terre inconnue pour qui il est toujours si difficile de reconnecter avec la réalité de notre monde, le public burburain a eu bien du mal à quitter la bulle dans laquelle il s’était plongé. Heureusement, il restait encore quelques minutes de folie à vivre, celles qui font que les gens sont debout dans la salle.
D’évidence l’harmonie Avenir a encore réussi son coup. Il est vrai qu’elle a pour elle un atout de première qualité… La diversité de ses talents avec des solistes à tous les pupitres. Ça aide lorsqu’il faut aborder des morceaux difficiles.

27
Mar
16

El syndrome d’el pache blanque

IMG_1902Ecrire un nouviau pestaque sans dire du maux d’ché gins… Pour Léon, ch’est dur. I seuffe même d’ el syndrome d’el pache blanque. Et ch’est cor pu compliqué quand Gérard i ravisse cha qui fait par aut’zeur es’ n’épaule… La suite, ches spectateurs porrotent (ou pourrètent) vous l’raconter. Nous in n’in dira pas pu pace que l’nouviau pestaque ed Bertrand Cocq dot cor ête jué dins pas mal d’indrots. Alors in ménache el suspinche. Et pi cha mettra l’iau à l’bouque ed tartous. In tout cas d’tous ceusses qui veutent é printe in’ne pinte ed’ bon sang… El bouque à orelle f’ra l’reste. La preufe, hier à Burbure, el salle polyvalente al étot pleûne comme un’œuf sans gran’ne publicité.- Photo © PVC

24
Fév
16

Ils ont tout des grands

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Burbure accueillait dimanche l’OJF, l’Orchestre des jeunes de la fédération des sociétés musicales du Nord – Pas-de-Calais… Soit une cinquantaine de musiciens âgés de 15 à 21 ans, tous en 2e ou 3E cycle d’études musicales, issus de grandes écoles de musique et de conservatoires.

Tous ne seront pas des musiciens professionnels mais tous pourraient le devenir ; des musiciens d’orchestre qui, chaque année, s’aguerrissent au sein de cette formation qui répète, travaille et donne des concerts tout au long de l’année. Un stage en juillet (Abbeville en 2015, en Bretagne en 2016), un week-end en octobre (à Lallaing et Maubeuge, en 2015) et une dernière session en février, le week-end dernier donc avec deux concerts : un à Gosnay et un à Burbure qui accueillait l’OJF pour la première fois.
« Se confronter à la réalité du métier »… Pour les musiciens proprement dit, c’est là le principal intérêt, avec en prime le fait de pouvoir jouer des morceaux qui ne sont jamais au programme des sociétés auxquelles ils appartiennent. Céline Lavoye qui dirige l’orchestre, explique que les œuvres proposées sont des œuvres originales, composées spécifiquement pour les harmonies. Pas de musiques de film, pas d’arrangements dans le but de satisfaire les auditoires mais au contraire des pièces qui peuvent étonner, déranger même parfois, en allant dans des registres pas habituels.
Dimanche, en un peu plus d’une heure, l’OJF a radicalement dépoussiéré les cartables à partitions pour donner à son public (familles et musiciens avertis pour l’essentiel), un aperçu de ses innombrables talents. Chaque pupitre a eu l’occasion de se mettre en avant, avec au passage des solos de haut niveau, fruits d’un travail de longue haleine… « Au moins dix ans de pratique », comme le soulignait Amaury Bart, président de l’harmonie Avenir, qui introduisait le concert. Amaury Bart, un ancien de l’OJF comme Guillaume Tartare, tout heureux de pouvoir souligner la présence dans les rangs, de Florian Vincent, tromboniste à l’harmonie de Burbure, professeur à l’école de musique.
La Suite arménienne de Reed, L’Iliade de Smith, Japanese Tune de Konagaya, Pilatus de Reineke…. parmi les œuvres interprétées, ont permis de faire un petit tour du monde musical, avec à chaque fois des sonorités différentes pour raconter des impressions et des histoires extraordinaires… Celles d’un manifestant esseulé sur la place Tian’anmen, de l’arrivée des armées devant la ville antique de Troie ou de dragons sur les hauteurs de Lucerne… Tout cela sous la baguette de Céline Lavoye… mais pas seulement. Car l’OJF est une formation avec de jeunes stagiaires et de jeunes cadres… Gaëtan Vienne et Clément Hoogeweys notamment qui ont eux aussi dirigé l’orchestre, avant que Florian Vincent, le local de l’étape, ne prenne la baguette pour le final, Opus Swing de Marcel Chapuis… l’hymne de l’OJF

26
Jan
16

Klar Hydraule ou l’enrichissement des sonorités

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Klar Hydraule, entendez par là Laura Vanhove et Thomas Durlent, a encore enthousiasmé son public, samedi soir, à la l’église Saint-Gervais – Saint-Protais, à l’occasion d’un concert de clarinette et orgue organisé par la municipalité.
Au programme : un morceau à l’orgue seul, l’introduction d’un menuet gothique de Boëllmann, qui a permis à Thomas Durlent de faire découvrir les différents registres des orgues de Burbure. Tous les autres morceaux ont été joués en duo, les sonorités des deux instruments, extrêmement différentes, s’enrichissant mutuellement et mettant en évidence toute la virtuosité de Laura Vanhove, avec de la musique légère (Johann Strauss fils) ou plus classique (Richard Wagner), des œuvres qui nous ont fait voyager dans un univers musical aussi varié qu’étonnant avec du Poulenc, Brahms, Mozart, Bach, Debussy. C’est sans doute là ce qu’il faut retenir de ce concert, l’extraordinaire modernité des orgues qu’il serait une erreur de vouloir cantonner au religieux, même si un Hallelujah de Haendel y trouve toute sa force.
Ce rendez-vous musical, quatre mois après une première expérience, a donc été une réussite pour Aline Barrez, adjointe au maire, et son équipe qui a mis la main à la pâte pour que – avec le concours de la paroisse –les mélomanes soient accueillis et placés dans les meilleures conditions possibles pour profiter pleinement des artistes. En fin de concert, ceux ci sont descendus de la tribune pour recevoir une salve d’applaudissements bien méritée avant d’y remonter pour un dernier morceau, répondant ainsi favorablement à la demande de l’auditoire qui les bissait… Un auditoire qui s’était un peu élargi par rapport au premier rendez-vous mais qui pourrait encore être plus important compte tenu de la qualité de l’événement.

17
Jan
16

Concert d’orgue et clarinette à l’église de Burbure

Laura Vanhove et Thomas Durlent.- Photo © PVC

Laura Vanhove et Thomas Durlent.- Photo © PVC

Samedi 23 janvier, 19h30, l’église de Burbure accueille Thomas Durlent et Laura Vanhove pour un concert orgue et clarinette. À ne pas manquer.

C’est la 2e fois, à quelques mois d’intervalle que le duo se produit à Burbure. La première s’était déroulée devant quelques mélomanes avertis. Cette fois la municipalité de Burbure qui organise la soirée, espère bien accueillir beaucoup plus de monde… D’abord parce que c’est du haut niveau, ensuite parce  que c’est l’occasion de recueillir quelques fonds (même si l’entrée est gratuite) au profit de la restauration et de l’entretien des orgues de l’église Saint-Gervais – Saint-Protais.
Les deux musiciens sont bien connus dans la région et plus particulièrement à Lillers où ils ont tous les deux étudié le solfège et joué leurs premières gammes. Agés respectivement de 32 et 23 ans, Thomas et Laura ne sont pas vraiment de la même génération mais ils se connaissent depuis longtemps et leur rencontre musicale est une véritable réussite.
Si Thomas a débuté par la batterie, il s’est vite pris de passion pour les grandes orgues de la collégiale de Lillers que tenait son parrain. Après une première formation au centre diocésain à Arras, il a fréquenté les très réputées écoles de musique de Cambrai et Arras, a accompagné plusieurs chorales en Picardie, avant de revenir à Lillers où il a donné plusieurs concerts à la collégiale. Thomas Durlent pourrait certainement être organiste professionnel mais la raison a été plus forte que la passion. Dans la vie, il est technicien expertise préparateur de commandes… Un métier qui lui permet néanmoins de continuer à jouer de l’orgue, instrument qui est différent du piano : « c’est plus complet parce que l’on joue avec les mains, avec les pieds et les registrations, ce qui donne des sons très différents »… Et qui se marient bien avec celui de la clarinette, surtout quand c’est joué par une musicienne comme Laura Vanhove qui – il faut le souligner – fait partie de l’harmonie Avenir de Burbure. Laura, c’est aussi un parcours musical qui sort de l’ordinaire avec des débuts au piano, au jardin musical de Lillers, puis à l’école de musique où elle a commencé à jouer de la clarinette. Très douée, elle a ensuite fréquenté l’École nationale de musique de Saint-Omer, celle de Douai, puis le Conservatoire de Noisiel (Seine-et-Marne) où elle a obtenu son diplôme d’études musicales. Musicienne professionnelle au sein de la Musique de l’Armée de terre, elle a assez rapidement mis l’uniforme de côté pour parfaire encore son niveau musical au sein du Conservatoire de Bruxelles qu’elle a rejoint en septembre dernier. « Un choix personnel, dit-elle, parce qu’on choisit le prof avec qui on travaille ». À terme, elle espère pouvoir continuer à vivre de la musique, peut-être même au sein d’une musique militaire… mais sans jamais tourner le dos à la musique amateur… Parce que la musique est d’abord un plaisir, une passion ; parce que la musique amateur est le vivier de la musique professionnelle. Peut-être aussi parce que l’on apprend beaucoup des autres, même s’ils ne jouent pas du même instrument que vous. Voilà pourquoi, le duo qu’elle forme avec Thomas Durlent est une réussite. Ils apprennent l’un de l’autre ; ils jouent l’un pour l’autre… Des œuvres qui ont été écrites pour orgue et clarinette de Guillou, Hakim ou Mortimer ou des partitions écrites pour orgue et piano qui sont arrangées. À découvrir vraiment surtout que les orgues de Burbure – au contraire de celles de Lillers – sont en excellent état. C’est même un véritable patrimoine qui a été redécouvert, confesse Aline Barrez, adjointe à la culture. « Nous n’avions pas conscience de ça » dit-elle avant d’ajouter : « Laura et Thomas donneront tous les concerts qu’ils veulent »… Et c’est bien la meilleure façon de faire vivre l’instrument.

18
Nov
15

Nouvel éclairage sur le parcours d’Augustin Lesage

Demain, jeudi 19 novembre, 18h, en mairie, le psychopathologue Michel Ternoy, abordera la question des processus de création d’Augustin Lesage. Abordant les origines sociales et familiales d’Augustin Lesage et les événements ayant amené sa brusque mutation d’ouvrier mineur en peintre de grande renommée, il se propose d’éclairer le parcours de l’artiste avec une approche psychopathologique tout en élargissant son propos aux expériences de mystiques visionnaires. Gratuit. Rens. et réservation en mairie au 30 21 61 02 00.
Par ailleurs, les personnes qui n’auraient pas pu assister au spectacle « L’autre rive ou le fabuleux destin d’Augustin Lesage » ont droit à une dernière séance de rattrapage ce vendre 20 novembre, à 20h au Palace à Lillers.

22
Oct
15

Dans l’esprit d’Augustin Lesage

La salle polyvalente a accueilli un nombreux public, composé à 50% de Burburains.- Photo © PVC

La salle polyvalente a accueilli un nombreux public, composé à 50% de Burburains.- Photo © PVC

Après la première donnée au Ciné Théâtre à Auchel, Burbure accueillait dimanche soir, le spectacle de la compagnie des Anges : L’Autre rive ou le fabuleux destin d’Augustin Lesage.
Sur scène, deux acteurs retracent le parcours d’un homme dont la vie devait se résumer à celle d’un mineur de fond. D’ailleurs, le début du spectacle appuyé par la vidéo, est surtout consacré à la vie du mineur, de sa première descente comme galibot à l’âge de 14 ans jusqu’au départ pour le service militaire. Une photographie de la société de l’époque, entre les champs et les corons, où les loisirs étaient rares. Mais dès que les voix se font entendre, le jeu prend une toute autre tournure avec une succession de tableaux pour autant de tournants dans la vie d’Augustin Lesage qui découvre le spiritisme, ses dons de guérisseur et son improbable don pour la peinture… Une peinture étonnante, différente, faite de touches et de symétrie, qui trouve dans les pyramides égyptiennes des thèmes encore mal connus à l’époque. Et cette question ? Qui de l’œuvre picturale ou de la découverte archéologique était avant ?
Intéressant dans son contenu et par le jeu des acteurs, le spectacle doit aussi beaucoup à la mise en scène, à la qualité du son et des éclairages qui mettent le public au contact des esprits, le bousculent et l’interrogent sur de possibles relations avec l’au-delà. Troublant ! Et quoique chacun puisse en penser, il est une évidence : 60 ans après sa mort, Augustin nous parle encore.

Plus de photos

Le spectacle qui sera encore joué à Marles et Lillers, s’inscrit dans la programmation des Ch’mins de traverse qui œuvrent au développement culturel dans l’Artois, opération mise en place par le conseil départemental du Pas-de-Calais.




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